Rapports d'événement Consultez les présentations: Journées scientifiques de l'axe Santé mondiale et de SantéCap / Global Health and GHR-CAPS Research days: See the presentations

 

A short English version follows

Consultez les présentations et les affiches!

Équité, diversité et inclusion dans la recherche en santé mondiale: quels sont les défis soulevés par l’open science, les partenariats Nord-Sud et l’accompagnement des étudiants en santé mondiale

 

Les 4 et 5 décembre dernier, l’axe Santé mondiale et le programme de renforcement des capacités de recherche en santé mondiale SantéCap ont tenu leurs journées scientifiques qui ont rassemblés plus d'une cinquantaine de personnes, incluant des chercheurs.euses du Bénin, de Haïti, du Laos, du Mali et du Québec pour une réflexion sur les enjeux soulevés par l’open science d’une part, et par les défis concrets rencontrés dans les partenariats Nord-Sud, d’autre part. Une demi-journée a également été consacrée à une discussion sur les besoins de soutien et d’encadrement des étudiant.e.s en santé mondiale. Ces deux journées ont été une occasion unique de favoriser les rencontres et de renforcer une communauté de pratique en santé mondiale entre chercheurs québécois et d’ailleurs. 

Nos remerciements s'adressent à tous nos conférenciers, en particulier à Florence Piron, qui dans l'impossibilité d'être présente a accepté d'enregistrer son intervention, maintenant disponible sur notre chaine YouTube.

Les présentations et affiches sont disponibles en cliquant sur les liens dans le programme ci-dessous.


PROGRAMME 

Enjeux soulevés par la « science ouverte » (open science)

La tendance actuelle visant à rendre la recherche scientifique y compris les publications, les données, et les échantillons, accessible à tous (open science) est devenue un enjeu majeur pour les chercheurs.euses. Qui bénéficiera le plus de l’open science… qui en bénéficiera le moins ? Quels sont les risques et les responsabilités à prendre en considération à cet égard dans la recherche en santé mondiale?

Mot de bienvenue, Lisa Merry

Lisa Merry est la responsable de l’axe Santé mondiale et du programme de renforcement des capacités de recherche en santé mondiale SantéCap du RRSPQ, professeure adjointe à la Faculté des sciences infirmières à l’Université de Montréal, chercheure au Centre de recherche SHERPA, l’Institut Universitaire au regard des communautés ethnoculturelles du CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’île-de-Montréal. Elle a plus de 15 ans d’expérience en recherche en particulier avec les populations migrantes.
 

Science ouverte et recherche en santé mondiale, Florence Piron (ULaval)

Présentation accessible sur YouTube

Florence Piron est anthropologue et éthicienne, Professeure titulaire au Département d’information et de communication de l’Université Laval. Elle est la présidente fondatrice de l’Association science et bien commun et de la boutique des sciences et des savoirs Accès savoirs de l’Université Laval, et la directrice des Éditions science et bien commun qui publient en libre accès. Elle est depuis 2010 au cœur de plusieurs projets de recherche-action visant à valoriser et diffuser en libre accès les savoirs universitaires d’Afrique subsaharienne francophone et d’Haïti et à développer la capacité de recherche endogène dans ces régions du monde. 

 

La quête d’informations des étudiants au doctorat en médecine dans un pays du Sud : barrières et stratégiesZoé Aubierge Ouangré, (Dir. Audrey Laplante)

Lire la présentation

Zoé Ouangré est enseignante en sciences de l’information et de la documentation à l’Université Norbert Zongo (Burkina Faso) et candidate au doctorat à l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information (Université de Montréal). Son projet de recherche porte sur le comportement informationnel des étudiants en médecine. Elle s’intéresse particulièrement à l’accès à l’information et aux difficultés rencontrées par les étudiants et enseignants des universités francophones en Afrique.
 

Science ouverte et libre accès : ce que les chercheurs devraient savoir - Open science and open access: what researchers should know, Vincent Larivière (UdeM)

Lire la présentation (en anglais)- Read the presentation (English)

Vincent Larivière est professeur titulaire à l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal, où il enseigne les méthodes de recherche en sciences de l’information et la bibliométrie. Il est également directeur scientifique de la plateforme Érudit, directeur scientifique adjoint de l’Observatoire des sciences et des technologies et membre régulier du Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie. Il est également titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les transformations de la communication savante. 

 

La science ouverte: un monde de possibilitésSamuel Guay

Samuel Guay complète un doctorat en neuroscience cognitive au département de psychologie de l’Université de Montréal. Lorsqu'il ne travaille pas sur ses projets en traumatismes crâniens au Laboratoire de recherche appliquée en traumatologie hospitalière et sportive du CIUSSS NIM, il s’implique dans l’initiative Open Science UMontreal - Mon campus pour la science ouverte qu’il a co-fondée en 2019. En créant un espace permettant à la communauté d'en apprendre davantage sur la science ouverte, il espère accroître la transparence, la reproductibilité, la diversité et l'accessibilité en science.

 

Accédez aux affiches - See the posters

Ndeye Diouf, Ph.D (Candidate); Université Laval; Chaire de recherche du Canada en décision partagée et transfert des connaissances​
La prise de décision partagée en Afrique de l’Ouest: une zone en oubli
Co-auteurs : Ali Ben Charif(1), Lionel Adisso(1,2), Rhéda Adekpedjou(1), Hervé Tchala Vignon Zomahoun(3), Titilayo Tatiana Agbadjé(1), Maman Joyce Dogba(2), Mirjam Marjolein Garvelinka(1) -  (1) Chaire de recherche du Canada en décision partagée et transfert des connaissances; (2) Université Laval; (3) Unité de soutient de la stratégie de recherche axée sur les patients (SRAP Québec)

Émilie Gélinas, Maîtrise (Candidate); Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
Analyse de l’acceptabilité sociale d’une stratégie d’humanisation des soins au Sénégal 
Co-auteur : Oumar Mallé Samb (Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue)

Nurul Akidah Lukman; Université de Montréal
Self-care experiences of adults with chronic disease in Indonesia: A literature review
Co-authors:  Annette Leibing  et Lisa Merry (Université de Montréal)

Sara-Jeanne Pelletier, M.Sc. (santé publique); Université Laval
La prophylaxie préexposition (PrEP) pour la prévention du VIH chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HARSAH) à Bouaké, Côte d’Ivoire : Évaluation qualitative de l’acceptabilité et de la faisabilité
Co-auteurs : Marie-Pierre Gagnon, Souleymane Diabaté et Michel Alary (Université Laval)

Gentiane Perreault-Sullivan, Ph.D (Candidate); Université Laval
Aperçu et issues des grossesses survenant lors de la pratique du travail du sexe et facteurs associés aux grossesses et aux avortements chez les travailleuses du sexe du Bénin
Co-auteurs : Fernand Aimé Guédou(1,3), Georges Batona(1,3), Frédéric Kintin(3), Luc Béhanzin(1,3,4), Lisa Avery(5), Emmanuelle Bédard(6), Marie-Pierre Gagnon(1,7), Djimon Marcel Zannou(8,9), Adolphe Kpatchavi(10), Michel Alary(1,2)
(1) Axe Santé des populations et pratiques optimales en santé, Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval; (2) Département de médecine sociale et préventive, Université Laval; (3) Dispensaire IST, Centre de santé communal de Cotonou 1, Bénin; (4) École Nationale de Formation des Techniciens Supérieurs en Santé Publique et en Surveillance Épidémiologique, Université de Parakou, Bénin; (5) Medical Microbiology, College of Medicine, University of Manitoba; (6) Département des sciences infirmières, Université du Québec à Rimouski; (7) Département des sciences infirmières, Université Laval; (8) Faculté des sciences de la santé, Université d’Abomey-Calavi, Bénin; (9) Centre national hospitalier universitaire HMK de Cotonou, Bénin; (10) Département de Sociologie - Anthropologie, Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines, Université d’Abomey-Calavi, Bénin.

Prix de la meilleure affiche - Best poster awards:

Juan Pimentel, MD, MSc (epidemiology), PhD (Candidate); CIET/PRAM, Department of Family Medicine, McGill University
Factors associated with short birth interval in low- and middle-income countries: a systematic review
Co-authors: Umaira Ansari; Centro de Investigación de Enfermedades Tropicales (CIET), Universidad Autónoma de Guerrero, Mexico), Khalid Omer (Centro de Investigación de Enfermedades Tropicales (CIET), Universidad Autónoma de Guerrero, Mexico), Yagana Gidado (Federation of Muslim Women Associations of Nigeria, Bauchi State, Nigeria), Md Chadi Baba (Federation of Muslim Women Associations of Nigeria, Bauchi State, Nigeria), Neil Andersson (McGill University), Anne Cockcroft (McGill University)

Hilah Silver, RN, BSc(N), PhD (Trainee) – Department of Family Medicine, McGill University
Decolonizing childbirth with Nunavik Inuit women transferred to high-risk hospitals for childbirth: a co-designed pilot intervention
Co-author: Neil Andersson – Department of Family Medicine, McGill University

Mathieu Simard, Ph.D. (Candidat); McGill University
Changements climatiques et résilience des personnes en situation de handicap
Co-auteurs : Mr Fred Smith (Sightsavers); Dr John Twigg (ODI); Dr Maria Kett and Ellie Cole (Leonard Cheshire Disability and Inclusive Development Centre, University College London). With contributions from: Professor Saleemal Huq; Dr Feisal Rahman; Ms Shabaha Haque, (ICCCAD); Mr Khandaker Jahurul Ala; Iftekhar Ahmed (CSID); Ms Winnie Khaemba (ACTS) and Mr Anderson Githoga 

Johanne Toupin, M.Sc., IPSPL, Ph.D. (candidate); Université de Sherbrooke
L’évaluation clinique des migrants nouvellement arrivés
Co-auteurs : Christina St-Onge (Université de Sherbrooke), Chantal Doré (Université de Sherbrooke), Kathleen Lechasseur (Université Laval), Marietta Omoa Ngah (Clinique des réfugiés, CLSC Samuel-de-Champlain).

Chantal Viscogliosi, erg. PhD, professeure, École de réadaptation, Université de Sherbrooke, Centre de recherche sur le vieillissement, CIUSSS de l’Estrie-CHUS
Soutenir la formation d’ergothérapeutes en Haïti : voie multiplicatrice vers l’inclusion des personnes vivant en situation de handicap
Co-auteurs : Véronique Foley(1), Carmen Ramon-Moliner(1), Benoit Côté(2), Noëlle Reulet(1), Marianne Xhignesse(1), Carol Valois(1), Frederic Leblanc(1), Michel Tousignant(1), Janet O’Flynn(3)
(1) Faculté de médecine, Université de Sherbrooke; (2) Faculté des lettres et sciences humaines, Université de Sherbrooke; (3) Faculté des sciences de la réadaptation, Université de Leogane, Haïti.

5 décembre 2019

Première partie

 

Défis des partenariats de recherche entre pays à revenus différents: enjeux, leçons et stratégies sous une double perspective

La première partie de cette journée se déroulera sous forme de panel et discussions et permettra d’aborder les enjeux soulevés par les partenariats Nord-Sud dans la recherche en santé mondiale sous une double perspective : celle des chercheurs.euses en provenance des pays à faibles revenus ou revenus moyens, et celles de chercheurs.euses du Québec. Chaque panelliste donnera un exemple de son implication dans une collaboration Nord-Sud en soulignant un défi rencontré au cours du partenariat, et en proposant une ou des pistes de solution. Le tout sera accompagné de périodes de questions et discussions avec l’audience.

Membres du panel

Thomas Druetz, École de santé publique et Institut de recherche en santé publique, Université de Montréal. 

Thomas détient une licence en sciences politiques, une maîtrise (MA) en études internationales et un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en santé communautaire. Il a complété un doctorat (Ph. D.) en santé publique à l’Université de Montréal. Sa thèse a examiné le recours aux agents de santé communautaires pour lutter contre le paludisme au Burkina Faso. Il a réalisé un stage postdoctoral en épidémiologie du paludisme au Département de médecine tropicale de l’Université Tulane (La Nouvelle-Orléans, É.-U.), avant d’y être nommé Professeur sous octroi. Désormais Professeur à l’École de santé publique de l’Université de Montréal, ses travaux continuent de se centrer sur des problématiques en santé mondiale, avec un intérêt particulier pour l’évaluation des interventions implantées dans des conditions naturelles et visant à améliorer la santé maternelle et infantile dans les pays à faible revenu.

Nicole D’Souza, Institute of Community and Family Psychiatry, Jewish General Hospital, Montreal.

Nicole est chercheuse postdoctorale à l’institut de psychiatrie communautaire et familiale à Montréal, où elle mène une vaste étude d’évaluation d’un programme culturellement adapté et basé sur la communauté destiné aux familles et aux jeunes autochtones à travers le Canada. Elle possède une grande expérience en santé mentale mondiale, en particulier en lien avec les familles et les jeunes de communautés indigènes et marginalisées en Amérique latine et dans les Caraïbes. Elle travaille également sur l’évaluation d’un programme scolaire de prévention en santé mentale pour les jeunes des cités en Jamaïque, ainsi que sur l’évaluation participative d’un programme « d’empowerment » national pour les femmes des communautés indigènes du Mexique. Elle est titulaire d’une maîtrise et d’un doctorat en psychiatrie de l’Université McGill, ainsi que d’un baccalauréat en psychologie de l’Université de Toronto.

Lara Gautier, McGill University

Lara est titulaire d’un doctorat en santé publique, option santé mondiale, de l’École de Santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM). Actuellement chercheure postdoctorale en sociologie à l’Université McGill, elle s’intéresse à la manière dont les conditions d’accueil des jeunes migrants à Paris et à Montréal affectent leurs besoins de santé, analysant les processus politiques, socio-culturels et organisationnels. Elle s’intéresse aussi aux enjeux de gouvernance et de pouvoir dans les interventions de santé mondiale en Afrique subsaharienne. Elle enseigne les méthodes de recherche qualitatives et mixtes au Mali, en Europe et au Québec.

Patrick Gogognon, comité d’éthique de la recherche du CHU Sainte-Justine, Comité d’éthique de la recherche clinique de l’Université du Montréal

Patrick est conseiller en éthique et vice-président du comité d’éthique de la recherche du CHU Sainte-Justine. Il siège également comme membre versé en éthique auprès du Comité d’éthique de la recherche clinique de l’Université du Montréal. Il a complété un doctorat en bioéthique de l’Université de Montréal en 2019. Dans le cadre de son doctorat, il s’est intéressé aux enjeux de justice dans la recherche en santé mondiale. Il a prêté une attention particulière à l’apport des approches féministes en bioéthique pour d’une part, évaluer l’asymétrie de pouvoir dans les partenariats de recherche nord-sud en santé mondiale, et d’autre part, répondre aux défis de justice et d’équité pour les chercheurs dans le cadre de ces partenariats. 

Vena Joseph, projet Malaria Zéro : l’alliance pour une Haïti sans malaria

Vena est consultante en santé publique et se spécialise dans la recherche sur les maladies infectieuses. Elle a obtenu une maitrise en santé publique (parasitologie et médecine tropicale) de Tulane University, Nouvelle-Orléans, Louisiane. Ses recherches ont porté sur le métabolisme du glucose dans le moustique Aedes aegypti, vecteur de nombreuses maladies virales, sur la distribution des vecteurs de la malaria en Haïti, sur l’évaluation des impacts des stratégies d’élimination de la malaria en Haïti. Elle travaille actuellement comme coordonnatrice des activités de terrain pour le projet Malaria Zéro : l’alliance pour une Haïti sans malaria, appuyant divers organismes nationaux et internationaux dans l’implémentation de stratégies ciblées visant l’élimination de la malaria sur le territoire national.  

Youssouf Karambe, Institut Supérieur de Formation et de Recherche Appliquée (ISFRA), Université de Bamako; Institut National de la Jeunesse et des Sports de Bamako, Mali

Youssouf est enseignant-chercheur, maître-assistant, docteur en anthropologie de l’Institut Supérieur de Formation et de Recherche Appliquée (ISFRA), Université de Bamako. Il est spécialiste des questions de jeunesse et de développement. Dans le cadre de la réalisation de sa thèse, il a travaillé dans l’équipe de recherche du projet « Les nouveaux cadets sociaux » (FSP- Mali contemporain) de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD). Il a été lauréat de l’Institut sur la gouvernance démocratique-Gouvernance africaine et genre : d’une politique de représentation à une politique de transformation du Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA) en 2012 et de l’Institut d’études sur l’enfance et la jeunesse en 2006. Chargé de la recherche à l’Institut National de la Jeunesse et des Sports de Bamako, il préside l’Association des jeunes docteurs et doctorants du Mali.

Saithong Phommavong, National University of Laos; Department of Planning and Investment, National Assembly of Lao PDR

Dr Saithong est titulaire d’un doctorat obtenu au département de géographie sociale et économique à l’Université Ulmea, Suède. Il travaille actuellement comme chercheur senior et conférencier à la faculté des sciences sociales à l’Université nationale du Laos. Il est député directeur du département de la planification et des investissements, Assemblée nationale du Laos PDR, où il est impliqué dans la planification nationale des investissements en santé et en éducation. Ses intérêts de recherche englobent l’évaluation des politiques, le développement économique, la réduction de la pauvreté, le tourisme, les études de genre, ainsi que la santé infantile. Depuis 2012, il collabore avec la professeure Dre Ruiz-Casares (McGill University), notamment dans les projets Determinants and Consequences of Children Living Outside of Parental Care in Laos (Save the Children) et Advancing Global Child Development & Protection : Child Care & Supervision in Laos (CIUSSS-COIM and McGill/SSHRC).

Emmanuel N’koué Sambieni, Université de Parakou, Bénin; LASDEL, LADYD, Chaire REALISME de l’Université de Montréal

Né au Bénin, Emmanuel N’koué Sambiéni a obtenu un baccalauréat en lettres et philosophie en septembre 1994, une maîtrise de sociologie et anthropologie à l’université nationale du Bénin (actuelle université d’Abomey-Calavi) en 1999. Après une formation professionnelle au Centre Africain d’Études Supérieures en Gestion (CESAG) de Dakar au Sénégal en 2003 pour le diplôme supérieur de gestion des services de Santé (DSGS), il a obtenu un diplôme d’études approfondies (DEA) en sociologie et anthropologie à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. En 2007, il est devenu titulaire d’une maîtrise, spécialité éducation et promotion de la santé, gestion des risques sanitaires à l’Université de Besançon en France. En 2012, il a obtenu son doctorat en sciences politiques et sociales, spécialité sociologie et anthropologie à l’Université de Liège en Belgique et fait entre juin 2014 et juin 2015, un stage de postdoctorat à l’Université de Montréal au Canada. Enseignant d’anthropologie de la santé à l’Université de Parakou (Bénin), il est maître assistant (et précédemment vice-doyen) à la Faculté des Lettres, Arts et Sciences humaines de l’Université de Parakou. Ses travaux portent essentiellement sur les politiques de santé en Afrique de l’Ouest, en Asie et en Amérique latine. 

Deuxième partie

De quel soutien ont besoin les étudiants en santé mondiale?

 

La seconde partie de la journée est consacrée à une discussion sur les besoins de soutien et d’encadrement des étudiant.e.s en santé mondiale, qu’ils soient étudiant.e.s internationaux ou « locaux ». Plusieurs invité.e.s partageront leur expertise à cet égard, notamment en ce qui a trait aux problèmes d’isolement que peuvent rencontrer les étudiants. La discussion portera également sur les enjeux éthiques liés au parcours des étudiants internationaux et aux défis rencontrés par les professeurs engagés dans leur accompagnement, dans un contexte culturellement différent et souvent basé sur la performance. 

 

Isolement étudiant aux cycles supérieurs à l’Université de Montréal : Étude qualitative exploratoire, Jodi Kalubi et Yan Bertrand (École de santé publique de l’Université de Montréal). Travaux menés conjointement avec Béatrice Dagenais (Département de nutrition, Université de Montréal); Roxanne Houde (École de santé publique de l’Université de Montréal); Sophie Marcoux (Faculté de médecine, Université de Montréal) et Mathieu Bujold (École de santé publique de l’Université de Montréal et Institut national d’excellence en santé et en services sociaux Québec).

Lire la présentation

Détentrice d’un baccalauréat en sciences infirmières de l’Université McGill, Jodi Kalubi est étudiante de deuxième année au doctorat en santé publique, option promotion de la santé, à l’École de santé publique de l’Université de Montréal. Longtemps impliquée au sein de son association étudiante (AEESPUM) et du Forum de la relève étudiante pour la santé au Québec (FRESQue), elle siège actuellement au conseil d’administration de la Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal (FAÉCUM).
Yan Bertrand est étudiant en deuxième année du doctorat en santé publique, option analyse des systèmes et politiques de santé. Il a précédemment complété un baccalauréat en physique et une maîtrise en physique médicale à l’Université de Montréal. Il a ensuite débuté la maîtrise en administration des services de santé avant de faire un passage accéléré au doctorat. Yan est également le Président de l’Association étudiante de l’École de santé publique de l’UdeM (AÉÉSPUM) et le Vice-président aux affaires internes du Forum de la relève étudiante pour la santé au Québec (FRESQue).

Stressors, coping and support interventions for foreign-born nursing students: A scoping review, Kathryn Verville-Provencher (Faculté des sciences infirmières, Université de Montréal)

Lire la présentation (en anglais) - Read the presentation (English)

Kathryn Verville-Provencher est infirmière en cardiologie à l’Hôpital général juif et vient de compléter sa maîtrise en sciences infirmières à l’Université de Montréal. L’ensemble de son parcours démontre sa volonté profonde d’œuvrer pour le bien d’autrui. Elle est ainsi membre de la Croix-Rouge canadienne, où elle s’implique au sein du Service aux sinistrés tout en étant bénévole au sein du programme de pairs aidants en sciences infirmières de l’Université de Montréal. Elle a à cœur l’intérêt des jeunes, ayant toujours travaillé avec et pour eux, notamment au Conseil jeunesse de Montréal. Ses intérêts de recherche sont diversifiés et touchent principalement la santé mondiale notamment le milieu de l’aide et de l’assistance humanitaire, la santé des étudiant.e.s universitaires originaire de l’étranger, les premières nations (particulièrement les enjeux liés à la sécurisation culturelle) ainsi que les enjeux d’itinérance jeunesse.   

Panel : Parcours des étudiants internationaux et défis rencontrés par les professeurs engagés dans leur accompagnement

                         Chercheuses et chercheurs seniors : 

Michel Alary (Directeur de l’axe « Santé des populations et pratiques optimales en santé » du Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval) 

Michel Alary a obtenu son M.D. à l’Université de Sherbrooke en 1974. Après huit ans de pratique générale, il a réorienté sa carrière vers la santé publique. Il a obtenu un doctorat en épidémiologie à l’Université Laval, à Québec, en 1991. Après un stage postdoctoral avec le professeur Peter Piot (le codécouvreur du virus de l’Ebola) à Anvers, Belgique, il devient professeur d’épidémiologie à l’Université Laval en 1992, et agit également comme médecin-conseil à l’Institut national de santé publique du Québec. La plus grande partie de sa carrière a été consacrée à la recherche épidémiologique et en prévention sur le VIH et les autres infections transmises sexuellement et par le sang chez les populations les plus vulnérables, en particulier les travailleuses du sexe et leurs partenaires sexuels masculins en Afrique de l’Ouest et en Inde, mais aussi les utilisateurs de drogues injectables, et les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes au Canada. Michel Alary est le récipiendaire du Prix Chercheur émérite 2015 remis par le Réseau de recherche en santé des populations du Québec ainsi que du Prix 2019 du Pionnier de la recherche en santé publique et des populations pour un chercheur chevronné des Instituts de recherche en santé du Canada.

Hélène Carabin (Professeure titulaire - Faculté de médecine vétérinaire - Département de pathologie et microbiologie, Université de Montréal) 

Dr. Carabin est docteur en médecine vétérinaire avec un PhD en épidemiologie. Sa recherche est axée sur l’utilisation de méthodes épidémiologiques modernes et statistiques Bayésiennes pour mesurer les associations entre facteurs de risque des animaux, humains et environnementaux et les zoonoses telles que la schistosomiase et la cysticercose tout en diminuant l’impact de biais. Son groupe de recherche se penche également sur le développement de tests sérologiques pour le diagnostic de la neurocysticercose. Dr. Carabin a grandement contribué à l’ajout de la cysticercose et de l’échinococcose dans les estimations du fardeau mondial des maladies. Elle détient la Chaire de Recherche du Canada en Épidémiologie et Une seule santé à la Faculté de médecine vétérinaire et à l’École de santé publique de l’Université de Montréal depuis 2018 après avoir passé 17 ans en Oklahoma comme professeur d’épidémiologie où elle supervisé de nombreux étudiants originaires de pays pauvres et a permis à de nombreux étudiants Américains de découvrir le monde.

Judith Lapierre (Professeure agrégée - Responsable facultaire du volet international, Faculté des sciences infirmières, Université Laval)

Judith Lapierre est responsable facultaire de l’international au premier cycle a la fa Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval. Elle est spécialisée en santé publique, promotion de la santé, notamment en soins de proximité dans la prévention de l’obésité, la promotion de modes de vie sains et le pouvoir d’agir avec des familles vivant en contexte de grande vulnérabilité (pauvreté, immigration, faible littératie, violence). Elle est chercheure au Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES) et membre du Réseau de recherche sur les interventions en sciences infirmières du Québec (RRISIQ), du Réseau de recherche en santé des populations du Québec et du Réseau de recherche en santé CardioMétabolique, Diabète et Obésité (CMDO).  Depuis une dizaine d’année, elle mène des travaux de recherche en soins interculturels et santé maternelle préventive au sein d’équipe en santé mondiale au Brésil, au Burkina Faso et au Bénin. Elle s’intéresse aux expériences des femmes, des rôles et activités des agents de santé à base communautaire et aux pratiques de soins traditionnels et à leur intégration au système public. Des formations en prévention et en promotion de la santé d’abord en Tunisie, puis au Liban, au Brésil, et en Afrique de l’Ouest ont été offertes en partenariat avec les partenaires locaux et des productions multimédias contribuent à renforcer les pratiques cliniques préventives en milieux émergents. Elle dirige 2 communautés de pratique en partenariat pour soutenir les pratiques en région et en santé mondiale et s’intéresse notamment à la mobilisation des savoirs à l’aide des environnements capacitants comme le numérique, la télésanté et la cybersanté.

Monica Ruiz-Casares (Associate Professor - Department of Psychiatry and Centre for Research on Children and Families, McGill University)

Mónica Ruiz-Casares, Ph. D. est professeure agrégée à la Division de psychiatrie sociale et transculturelle et professeure associée au Centre de recherche sur l’enfance et la famille et à l’École de service social de l’Université McGill (Canada). Elle est également chercheuse à l’Institut universitaire SHERPA à l’égard des communautés culturelles à Montréal, où elle évalue les programmes de santé et de services sociaux avec des familles provenant de divers milieux culturels. Elle mène des formations et des projets internationaux à méthodes mixtes liés à la protection et au bien-être des enfants, en particulier dans les pays à revenu faible et intermédiaire tels que le Laos, l’Indonésie, la Namibie, le Libéria, et le Mexique. Elle s’intéresse également aux questions éthiques et méthodologiques liées à la recherche et à l’évaluation avec et par les enfants. Elle est membre du comité permanent de la Société internationale des indicateurs de l’enfance (ISCI), International and Canadian Child Rights Partnership, et évaluatrice accréditée par la Société canadienne d’évaluation. Elle a travaillé dans l’évaluation des politiques et des programmes de services à la personne à l’échelle internationale au cours des 25 dernières années.

Étudiants en santé mondiale :

Minnie Horace (McGill University) 

Minnie est détentrice d’un baccalauréat en chimie obtenu à l’université Cuttington au Libéria, et d’un baccalauréat en sciences infirmières de la Lawrence S. Bloomberg School of Nursing, Université de Toronto. Elle est également titulaire d’une maîtrise en santé publique (santé mondiale). Née au Libéria, Minnie a immigré au Canada en 1997 à la suite de l’éclatement de la guerre civile au Libéria. Elle a travaillé comme infirmière pendant quinze années à Toronto (Canada), Houston (É.-U.) et Harper (Liberia). En 2014, elle s’est trouvée aux premières lignes lors de la crise du virus de l’Ebola dans son pays d’origine. Elle a passé les cinq dernières années à travailler en santé mondiale avec Partners in Health, une organisation non gouvernementale basée à Boston (É.-U.). 

Dine Charles Wandine (Sciences humaines appliquées, Université de Montréal)

Dine Charles est candidat au doctorat en sciences humaines appliquées à l’Université de Montréal. Il détient un baccalauréat en philosophie et une maîtrise en éthique appliquée (bioéthique). Il travaille actuellement sur le projet de recherche Éthique et inégalités en santé mondiale – le cas de la malaria en Afrique sub-saharienne. Ses recherches ont donné lieu à plusieurs séries de publications, notamment sur l’éthique appliquée/pragmatique, la diversité et la santé mondiale. Il est membre de la Coalition canadienne pour la recherche en santé mondiale (CCRSM) et membre exécutif responsable des événements et conférences pour le réseau des étudiants et jeunes professionnels du CCRSM.

The Global Health axis and the Global Health Research Capacity Strengthening program (GHR-CAPS) Research Days

 

Access presentations and posters!

Equity, diversity and inclusion in global health: What are the challenges regarding Open Science, North-South partnerships and supervision of global health students

 

The QPHRN Global Health axis and the Global Health Research Capacity Strengthening program (GHR CAPS) held their “research days” event on December 4thand 5th2019, in Montreal. The event brought together researchers from Benin, Haiti, Laos, Mali and Quebec to reflect on the challenges of Open Science and North-South partnerships. A half-day was also dedicated to contemplate and discuss the challenges of supervising and mentoring students in global health, including international students. 

 

Please consult the French program above to access presentations and posters. Several of them are in English!