Rapports d'événement Dissémination des résultats dans un site de recherche à l'étranger: Rapport de David Loutfi - Disseminating findings from a mixed method study for reaching and engaging young women in Botswana

 

Rapport de David Loutfi, lauréat du concours de dissémination des résultats dans un site de recherche à l'étranger (2018-2019) dans le cadre du projet:

Disseminating findings from a mixed method study for reaching and engaging young women in Botswana.

Project Abstract 

(la version française suit)

About one fifth of the population in Botswana has HIV. Young women are most at risk due to issues such as poverty, poor education, and gender-based violence. Their reliance on transactional sex puts them at high risk of contracting HIV. The INSTRUCT trial aimed to improve their access to government support programs for education or employment opportunities. The study explored the social networks of marginalized young women to understand how better to identify and engage young women that could benefit from these programs. Analysis showed that young women often went to other women, those with children went to others with children, and those with limited education went to others with limited education when looking for support (information, emotional, or socializing). Rural areas were more densely connected than urban areas. In discussions with stakeholders, young women, community leaders, and government service providers suggested short and long term solutions for reaching young women. Short-term solutions included using existing community committees or creating new committees of young women to spread information about available support programs. Longer-term solutions included creating an SMS database. Although social media was suggested as a strategy, young women did not think this would be effective due to their limited access to mobile phones, electricity and Internet, particularly in rural areas. Spreading information to marginalized young women will require a variety of strategies. Recruiting through densely connected networks may be possible in rural areas, while social media might work better in urban areas that have better internet access. Key community members and door-to-door recruitment can contribute to reaching young women that might otherwise be missed.


Résumé du projet

Environ un cinquième de la population du Botswana est infecté par le VIH. Les jeunes femmes sont les plus à risque en raison de problèmes tels que la pauvreté, l’éducation insuffisante et la violence liée au genre. Leur dépendance aux relations sexuelles transactionnelles mène à un risque élevé de contracter le VIH. L’essai INSTRUCT visait à améliorer leur accès à des programmes gouvernementaux offrant un soutien à l'éducation et des possibilités d'emploi. L'étude a exploré les réseaux sociaux des jeunes femmes marginalisées pour comprendre comment mieux identifier et engager les jeunes femmes susceptibles de bénéficier de ces programmes. L’analyse a démontré que les jeunes femmes allaient souvent vers d’autres femmes; les femmes qui avaient des enfants allaient vers d’autres femmes avec des enfants; et les femmes peu éduquées allaient vers d’autres femmes avec une éducation limitée en recherche d'un soutien (informatif, affectif ou social). Les jeunes femmes dans les zones rurales étaient plus connectées entre-elles que dans les zones urbaines. Lors de discussions avec les parties prenantes, les jeunes femmes, les leaders communautaires, et les prestataires de services du gouvernement ont suggéré des solutions à court et à long terme pour partager de l’information avec les jeunes femmes. Les solutions à court terme comprennent l'utilisation de comités communautaires existants ou la création de nouveaux comités de jeunes femmes pour diffuser des informations sur les programmes de soutien disponibles. Les solutions à plus long terme comprennent la création d'une base de données SMS. Bien que les médias sociaux aient été proposés comme stratégie, les jeunes femmes ne pensaient pas que cela serait efficace en raison de leur accès limité aux téléphones portables, à l'électricité et à l’Internet, en particulier dans les zones rurales. La diffusion d'informations aux jeunes femmes marginalisées nécessitera diverses stratégies. Le recrutement via des réseaux densément connectés pourrait être possible dans les zones rurales, tandis que les médias sociaux pourraient mieux fonctionner dans les zones urbaines disposant d'un meilleur accès à l’internet. Des membres clés de la communauté et le recrutement porte-à-porte pourraient contribuer à inclure les jeunes femmes qui seraient autrement difficiles à repérer.